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LUNa - vidéaste/photographe
LUNa utilise les médiums photographique et vidéo. Elle a réalisé plusieurs installations et a notamment bénéficié de Bourses d'études et de recherches: (2010) pour la réalisation
d'un travail photographique et un court métrage expérimental à Montréal, d'une Bourse d'étude et de recherche (2008) pour la réalisation de vidéos et de photographies à Saint-Petersbourg,
de l'aide individuelle à la création DRAC Aquitaine (2003,2007). Lauréate en 2014, pour un projet vidéo (moyen métrage expérimental) par le Conseil Régional d'Orléans. Elle
a réalisé des résidences et commandes et fait partie de collections. Elle vit à Paris. 2014 monographie avec le soutien du CNAP - Texte de Paul Ardenne et un entretien avec Jacques Victor Giraud - Une installation
- La peau et les os - "On se sait pas ce que peut le corps" (son, vidéo, images, sculpture) qui a lieu au Lieu d'Art Contemporain, Artboretum du 8 Février au 5 Avril 2014. Du 17 Octobre 2015 au 16 Janvier 2016, Exposition au Lieu d'Art
Contemporain, l'Arboretum, présentation des nouvelles acquisitions et parutions.
Installation - 2007 - Le Cri, Photographies, Son, Vidéos, Néon
Installation - 2007 - Le Cri, son, Vidéos, Photographies.
Vidéo, portes capitonnées, création sonore.
Dernier courrier - Virginia Woolf - Réalisation 2013 - Son, vidéo, couleur, 1'17
Vidéo, Le sourire de J. - Réalisation 2011 - Dispositif à 4 écrans, 3'18
Vidéogramme, Itinéraire II - Réalisation 2010 - 4'
Son, Couleur
Vidéogramme, Itinéraire II - Réalisation 2010 - 4'
Son, Couleur
Vidéogramme, Itinéraire II - Réalisation 2010 - 4'
Son, Couleur
Itinéraire II
Itinéraire II - Couleur, Son.
Vidéogramme, Itinéraire I - Réalisation 2007 - 4'16
Son, Couleur
Vidéogramme, Itinéraire I - Réalisation 2007 - 4'16
Son, Couleur
Extrait du catalogue - Texte de Paul Ardenne - " L’autoportrait qui doute Un autre des autoportraits de Luna, vidéographique celui-là, produit un effet similaire de don et de retenue visuelle, sensible et symbolique. L’artiste
s’y présente à nous debout, en extérieur, sur ce qui semble être une piste d’aérodrome. L’action qu’elle réalise, sans réelle justification, va consister à traverser cette piste
avec lenteur et comme au ralenti. La durée de son déplacement est donnée par celle d’une chanson lancinante des Beatles. Tout surprend, dans cette courte série d’images mobiles : les gestes retenus de l’artiste ;
l’axe d’un mouvement qui paraît sans nécessité ; les curieux mouvements autour de Luna d’un hélicoptère d’aéromodélisme fumant et pétaradant, intrus des plus incongrus et inattendus.Cette
façon déclarée de ne pas tout dire, de ne pas tout « donner », se retrouve également dans les portraits que réalise d’autrui l’artiste."
Itinéraire I
Itinéraire I - Hommage à John Lennon
A propos des Vidéos Tentative
Jacques Victor G. L'oeuvre avait été projetée dans un angle du lieu
d'exposition. Tout cela se passe dans l'intime. La rencontre est dans l'angle. Cette fausse rencontre parle de non communication. LUNa On s'aperçoit, par le jeu de mes personnages et de ma projection, de ma volonté que les gens ne se rencontrent
finalement pas. Les dispositifs de monstration, que je mets en place, je les considère comme des dispositifs d'immersion du spectateur. Le dispositif deux écrans crée des manques à l'image, réactivant ainsi le processus de
la mémoire, confrontant le spectateur à une expérience de double et de miroir. Le réel et le fictionnel s'entremêlent pour construire des réalités fictionnelles ou des fictions réelles.
Extrait de l'entretien - Catalogue 2013 -
Vidéogramme Tentative I - Réalisation 2007 - 4'27
Son, Couleur, Dispositif à deux écrans d'angle
Vidéogramme Tentative II - Réalisation 2008 - 4'37
Son, Couleur, Saint-Petersbourg
Vidéogramme Tentative IV - Réalisation 2012 - 4'01
Son, Couleur, Train Bleu, Paris
Nous-mêmes pris au miroir Paul Ardenne Luna, artiste plasticienne française, cultive le goût de l’« être ». Sa passion : nos corps – corps intimes, corps sociaux, corps intimes
pris dans les rets de la socialité. Le portrait, l’autoportrait, peints, vidéographiés, cinématographiquement mis en scène, sont ses genres d’élection. Avec, en filigrane mais de manière obsessionnelle,
ces interrogations : comment nous « figurer », pour soi, pour autrui ? Que donner, de nous, à voir, à entr’apercevoir ? En bonne logique, Luna pratique en premier lieu l’autoportrait.
Rien d’aisé à cette mise en scène du soi si l’on n’entend pas lui donner un tour flatteur, égotiste, uniquement narcissique. Certaines grandes réalisations bidimensionnelles de l’artiste, basées
sur des photographies retravaillées à l’ordinateur, la présentent en buste, le regard doux mais le chef chauve, défait de cet attribut érotique qu’est la chevelure, puissant argument de séduction. L’image
que Luna donne d’elle-même, ici, échappe à la convention du portrait avantageux ou à cette autre convention, le portrait enlaidi. Le portrait proprement dit qu’elle nous tend, qui prend des airs de peinture classique,
est sobre et bon aloi. Et le corps, en celui-ci, bien planté. Privé cependant de ce potentiel séducteur qui fixe notre attention pour l’étourdir, pour l’entraîner à désirer et jouir, notre regard
mis en face de cette frustrante représentation du féminin se suspend, demeure dans l’expectative. Extrait du catalogue - 2013 - en cours d'élaboration
Autoportrait - 2007 - 150 x 125, Photographie sur dibond
A propos de l'oeuvre - Action Minimale, Projection de l'éclat
Action minimale – Projection de l’éclat est un autoportrait filmé dans lequel l’artiste se passe les mains dans les cheveux. Cette vidéo pourrait être interprétée comme une représentation
contemporaine de la « vanité ». La notion de la temporalité se matérialise dans une création sonore flottante, un geste lent ; geste qui s’ancre sur le crâne de l’artiste. A la fin, le retournement
face miroir est brutal, un coup porté à la violence de la réalité, comme un dernier acte – vain ? - de résistance, comme une mise à mort visuelle, ou comme un geste créateur. Ne faisant pas face
à la caméra, la « caresse » sur le crâne n’est pas destinée au spectateur. Parce que l’artiste ne prend pas le spectateur comme interlocuteur, il ne peut s’agir d’un geste sensuel. Ce geste est
bien plus profond que la vulgaire sensualité constamment offerte par la société du spectacle à un spectateur blasé. Nous sommes témoins d’un lâché prise. Recentrée sur elle-même,
l’artiste est dans l’oubli, ou du moins le dénie de sa monstration. Pas tout à fait une caméra cachée, il s’agirait plutôt d’une caméra embarquée au plus profond de son intimité.
Une intimité que l’on n’est pas censé exhiber, un vrai tabou. Dans ce temps étiré, comme suspendu, la caresse est propice à l’introspection, à la rêverie, à l’émergence des
possibles. Le spectateur se fait donc voyeur, non de la nudité d’autrui, ni d’un acte sexuel, mais d’une profonde sensibilité. Accepter de se montrer dans cette position est un acte généreux et délicatement
subversif. Derrière l’artiste, se trouve un miroir, dédoublant le portrait et dévoilant également ce que l’artiste ne peut elle-même pas observer. Entre le reflet dans le miroir de l’arrière
de son crâne et la captation de son profil, le voyeurisme est double. Après un temps d’apparente décontraction, de relative immobilité, l’artiste subitement se retourne et frappe le miroir avec son poing. L’image
bascule, l’artiste fuit, le miroir tombe. Nous assistons à ce basculement brutal, à ce retournement inattendu qui laisse le spectateur abasourdi. L’être, après avoir goûté au temps de la méditation,
se confronte à l’image renvoyée par le miroir. Au choc du temps passé, au voyeurisme passif, à l’émergence d’une représentation figée, à la réalité insatisfaisante, l’artiste
porte un coup. C’est un geste créateur que l’artiste inscrit. Les éclats (que l’on ne peut qu’imaginer) issus de cette surface verrière lisse ne serait-il pas la matérialisation des possibles ?
Matéo CLausse & Gwendoline Lafarge
Vidéogramme - Action Minimale, Projection de l'éclat - Réalisation 2012
Action Minimale, Projection de l'éclat
Vidéogramme - Action Minimale, Projection de l'éclat - Réalisation 2012
Action Minimale, Projection de l'éclat
Vidéo, Action Minimale, Projection de l'éclat, réalisation 2010, 5'05
Vidéogramme « Itinéraire IV » - 2013 – durée 3'30'' – Couleur/son (création sonore) – 1/1
Itinéraire IV, réalisation 2013
Vidéogramme « La boite » - 2011 – durée 4'59 – N/B – son (création sonore) – 1/1
La boite, réalisation 2011
Itinéraire IV
Son, création sonore, couleur, 3'31
Vidéogramme - Itinéraire III - réalisation 2013
Itinéraire III - L'Albatros
Couleur, Son, 4'12
Vidéogramme - Itinéraire VII - 2015
Itinéraire VII - Vidéo Couleur - 00:04:30:00 - Réalisation LUNa -
2015 - vidéo culeur. Itinéraire VII - création sonoare
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